Saint-Aupre

 
 

Sur les collines verdoyantes du Voironnais et en bordure du pays de Chartreuse, le petit village de Saint-Aupre occupe une place privilégiée, alternant vallons et montagnes, hameaux et forêts dans une symphonie de couleurs mêlées en un magnifique arc en ciel d’ombres et de lumières dans lequel se reflète une histoire chargée d’émotions et de souvenirs.

Le vallon de Saint-Aupre et son chapelet de hameaux déposés de-ci de-là, de 450m à 956m d’altitude, s’offrent au regard du visiteur comme un espace de liberté dans un écrin de verdure, un éden pour tous ses habitants, particulièrement attachés à leurs terres.

Ici, à l’ombre de la Sure, véritable sentinelle rocheuse semblant veiller avec bienveillance sur la vallée qu’elle domine, les jours coulent dans une parfaite quiétude, chacun vaque à ses occupations, conscient de vivre dans un cadre exceptionnel.

Le village, même si ses habitants vivent dans une parfaite osmose, est lui, partagé en deux parties. Saint-Aupre-le- Haut domine ou plutôt surplombe Saint-Aupre-le-Bas, chacun des deux possède son église, son cimetière et il n’y a encore pas si longtemps, son école.

C’est en bas, au pied du tilleul planté sur ordre de Sully, surintendant d’HenriIV, et devant le parvis de l’église que se déroulent les évènements majeurs de la commune dont la foire aux chèvres, vieille dame âgée de 400 ans mais qui n’a pas pris une ride tant cette manifestation est encore de nos jours admirée, adulée, voire même adorée par des milliers de visiteurs chaque année.

 

 
Un siècle de dévouement / Les demoiselles de la Rossetière © 2005 Lionel DOUZET